Friday Black

Avec Friday black, vous allez avoir droit à douze nuances de noirs. Mais pas d’américain dream ici, l’espoir n’est plus de mise.

Impossible de résumer toute ces nouvelles  sans divulgacher. Car il y a de la surprise, de l’inattendu, des chausse -trappes dans presque chacune . Même quand celle ci fait 2 pages, Nana Kwame vous choppe, vous saisie. Les thèmes abordés sont liés les uns aux autres et reflètent cette Amérique raciste, divisée et inhumaine.

Zimmerland, m’a fait penser (pour ceux qui connaissent) à la série Westword, pour l’aspect: dans ce parc d’attraction, je laisse parler mes bas instinct et réalise ce qui est interdit dans la vie.

Sauf que là, ceux qui sont malmenés sont des vraies personnes et des afrodescendants

En ce baladant de genre en genre, Adjel-Brenyah pose  de différentes manières la question de l’identité. Qu’est qu’être afro-descendant aujourd’hui? Quel rôle la société (me) force à jouer? Le rêve consumèriste est-il accessible ou cauchemardesque? 

Contrôler son « degré de noirceur », faire face aux violences policières,  l’image de soi et la critique d’une société de l’hyper consommation et de la déshumanisation: tous ces points sont traités dans un prisme déroutant et hypra impactant.

En quelques nouvelles Nana  Kwame Adjel – Brenjah s’impose comme une nouvelle voix de l’Amérique: Forte, incisive, dérangeante, il y a fort à parier que son ampleur ira grandissant. Le plus terrible finalement, c’est que ce futur proche est malheureusement déjà une réalité pour certains.

Merci à @Léatouchofbook et son magnifique #picaboriverbookclub pour ce partenariat avec Albin MIchel

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